Pénurie de main-d'œuvre et effets psychologiques
Lorsqu’on parle de pénurie de main-d’œuvre dans le secteur manufacturier, très souvent on rapporte les conséquences monétaires sur les entreprises et les manques à gagner des gouvernements. Rarement, on s’attarde aux impacts directs sur les employés des usines. Le 16 novembre 2022, l’Association des manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) a dévoilé les résultats d’une étude intéressante qui dévoile que 50% des entreprises sondées sur un total de 300, ont déclaré que la pénurie a un impact sur la santé mentale des employés et que 21 % d’entre elles affirment que c’est la plus grosse conséquence sur leur activité.
Le MEQ a consulté les données de Statistique Canada depuis le début de l’année et cela ne s’améliore pas. : « Au deuxième trimestre de 2022, il y avait 31 985 postes vacants dans le secteur manufacturier québécois en comparaison à 30 720 au premier trimestre de la même année ». Source MEQ.
Quels sont les secteurs industriels les plus touchés ? On ne sera pas surpris d’apprendre que la fabrication de matériel de transport, de machines et d’aliments le sont davantage. La pénurie de main-d’œuvre est présente sur tout le territoire du Québec. En revanche, les régions de la Montérégie, de Montréal et de Chaudière-Appalaches sont en tête du palmarès. Il semblerait que Les Laurentides s’en tirent mieux que d’autres. C’est au moins ça.
Curieux d'en savoir plus, cliquez ici ( https://meq.ca/2022/11/16/penurie-de-main-doeuvre-dans-le-manufacturier-7g-laisses-sur-la-table-dans-la-derniere-annee/ )